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Citations glanées ça et la …
“En examinant le statut actuel du savoir scientifique, on constate qu’alors même que ce dernier paraît plus subordonné que jamais aux puissances et qu’avec les nouvelles technologies il risque même de devenir l’un des principaux enjeux de leurs conflits, la question de la double légitimation, bien loin de s’estomper, ne peut manquer de se poser avec d’autant plus d’acuité. Car elle se pose sous la forme la plus complète, celle de la réversion, qui fait apparaître que savoir et pouvoir sont les deux faces d’une même question: qui décide ce qu’est savoir, et qui sait ce qu’il convient de décider ? La question du savoir à l’âge de l’informatique est plus que jamais une affaire de gouvernement.” Lyotard, La condition postmoderne, 1979.
“L’invasion de notre pensée, comme de notre sensibilité, par des processus mécaniques est le fait décisif. Ce qui conduit d’un côté à un art que l’on peut qualifier de mécanique, susceptible de maîtriser la combinatoire ou d’explorer le champ des possibles défini par une originalité de base, d’un autre côté à un art de déflagration, de décompensation, qui exprime le malheur de l’homme hypnotisé, asservi par la Technique même qu’il croit dominer.” Ellul, L’Empire du non-sens. L’art et la société technicienne, 1980.
“La logique de la recherche, c’est cet engregnage de problèmes dans lequel le chercheur est pris et qui l’entraîne, comme malgré lui. […] Ce qu’on ne comprend pas en France, pays de l’essayisme, de l’originalité, de l’intelligence, c’est que la méthode et l’organisation collective du travail de recherche peuvent produire de l’intelligence, des engrenages de problèmes et de méthodes plus intelligents que les chercheurs. Être intelligent scientifiquement, c’est se mettre dans une situation génératrice de vrais problèmes, de vraies difficultés.” Bourdieu, Questions de sociologie, 1980.
Au regard des discussions récentes sur les suppressions d’emplois à venir et dûes à “l’IA”: “Une phalange d’économistes bourgeois, James Mill, Mac Culloch, Torrens, Senior, J.-St. Mill, etc., soutiennent qu’en déplaçant des ouvriers engagés, la machine dégage par ce fait même un capital destiné à les employer de nouveau à une autre occupation quelconque. […] Priver l’ouvrier de ses moyens de subsistance, rendre ‘disponible’ ce qui devrait le nourrir, cela s’appelle, en langage d’économistes, rendre disponible, au moyen de la machine, un capital destiné à faire subsister l’ouvrier. On le voit, tout dépend de la manière de s’exprimer. Nominibus mollire licet mala: il est permis de pallier les maux en leur donnait d’autres noms”. Le capital, Livre premier, 1867.